Document sans titre
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 Totem |
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Le totem, souvent désigné par un animal symbolisant le clan ou la famille, avait pour objectif d'amener les jeunes à rencontrer la culture amérindienne et son mode de transmission de la mémoire familiale.
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Totem monumental |
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Chaque jeune s'est choisi un animal totem qu'il a ensuite dessiné. Il a déchiqueté de vieux papiers pour constituer un mélange de couleurs et de matières. Il a composé sur papier (format 50 /50 cm) son animal par collage qu'il a ensuite mis en peinture (gouache, pigments, écoline, peinture à la colle).
Une vingtaine de panneaux (50/50) ont ensuite été rassemblés pour former un totem monumental (2m50 /1m50). |
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Batik |
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Les jeunes ont repris leur animal totem qu'ils ont reproduit au crayon sur tissu. Ils ont appliqué la cire chaude sur le tracé au crayon. Ensuite ils ont trempé leur tissu dans une teinture afin de faire ressortir le dessin «en réserve». Après sèchage, ils ont peint leur animal avec de la peinture pour tissu. Une vingtaine de carrés en tissu ont été réalisés en réponse à ceux du totem.
Les différents batiks ont été assemblés sur un drap permettant le passage de la lumière et les jeux de transparence.
Deux toiles de 2m sur 2m ont été finalisées. |
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J'ai dix ans |
En faisant ce projet nous ne savions pas que nous serions amenés à notre tour à déménager sous le signe indien. Le propriètaire de nos ateliers étant dans l'incapacité de les rendre salubres, nous nous sommes retrouvés sans locaux. Nous avons organisé un pétition pour obtenir de nouveaux bâtiments auprès de l'administration communale de Boussu. Les totems réalisés par les jeunes furent repris sur les cartes de soutien
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Comme en 1996, nous devions fêter notre dixième anniversaire, nous avons investi un espace vitrine dans un magasin du centre de Boussu. Une centaine de réalisations (Totems, masques, batiks...) y étaient rassemblées.
Cet espace accessible à tous, visible de jour comme de nuit, lieu d’exposition malgré lui (ancien magasin inoccupé) implanté sur un lieu à grand passage était non seulement une mise en valeur des productions mais aussi l’affirmation de notre identité et de notre existence.
Cette exposition fut aussi un moyen de remercier jeunes, parents et partenaires associatifs pour leur mobilisation et leur engagement dans l’obtention des bâtiments que la Commune finit par nous accorder dans l'école communale de la Nichée studieuse. |
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Ce projet a permis aux jeunes d’investir différentes techniques créatives (sculpture, batik, peinture, mosaïque,....) mais il les a surtout amenés à réfléchir sur l’importance de la transmission à échelle humaine de la mémoire culturelle et collective; mémoire sans laquelle nous ne serions que des arbres sans racines.
Les indiens furent massacrés, déracinés, mis en réserve comme de animaux mais les envahisseurs ne réussirent à anéantir leur culture, à ôter leur identité. Et c’est une partie de cette richesse culturelle, de cette mémoire transmise de génération en génération que nous avons découvert dans le Totem. A travers l'histoire du peuple améridien , les jeunes ont pu mieux prendre conscience les génocides qui avaient lieu au même moment au Rwanda et en Yougoslavie.
Totem et Batiks ont également été exposés sur le site du Château de Boussu lors des journées du Patrimoine..
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