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Carnet de route
Zoom arrière de la chambre à la ville
Carnet de route décline en photo, graphisme, écriture, sonore, …,  les étapes du voyage qui ont conduit le jeune de chez lui à une ville (Bruxelles, Bruges et Ostende) que nous avons visitée.
Il s’inspire du carnet de voyage de Titouan Lamazou (mélange d’histoires de ses rencontres illustrées de dessins, photos, cartes géographiques imaginaires) ainsi que de l’œuvre-jeu de l’espagnol Miguel Navarro (Exposition Grand-Hornu 2006) .

Chaque jeune réalise son carnet de route personnel à partir d'un cahier scolaire format B5. Le carnet se compose de :
•  Couverture :   Recto:   une copie d'une réduction du plan de la commune avec la photo du jeune placée sur la rue où il habite. Verso: plan d'une ville.
•  Présentation du jeune: la date du commencement de son carnet, son nom et prénom ainsi que l'explication de son cahier.
•  Photo de sa chambre et de sa maison (où d'un objet auquel il est attaché) en y mettant quelques annotations.
•  Sa rue en photo suivie du plan graphique de sa rue.
•  Plan imaginaire autour d'un rond-point et photogramme de la ville sur laquelle il a rêvé.
•  Choix d'une   photo de la ville d'Ostende (prise lors de la visite de Beaufort 2006) ou de Bruxelles et la raison de son choix.

Ma chambre, ma rue, mon quartier
Nous avons remis à chaque jeune un appareil photo jetable avec lequel il a pu photographier sa chambre, une pièce de sa maison et sa rue
Pour la représentation du quartier et du village , une toile de 1m20 sur 2m40 a été réalisée en peinture acrylique. C'est un travail graphique à partir du plan des rues du village. Le résultat est une peinture abstraite inspirée des routes. 
Le travail a débuté par le repérage de leur rue sur la carte, montrer aux copains et copines où on habite, retrouver les différentes places du village, situer les ronds-points, les infrastructures sportives, la maison communale, le centre culturel. Tour à tour, les enfants ont soit dessiné leur rue ou leur quartier sur la grande toile avec comme difficulté que tout Boussu devait tenir dans la longueur de la toile.
La ville
Création d' une ville imaginaire en photogramme, après avoir observé les photos de plusieurs villes telles que Bruxelles, Gand, Anvers, Tokyo, New York, Montréal,... mais aussi le livre Les portes du possible de Benoît Peeters et François Schuiten.
La photo est faite   en deux temps:   un premier dessin est réalisé sur papier-calque.
Ensuite, un photogramme est tiré dans le labo.
Plan graphique abstrait
Nous avons travaillé de façon graphique un point du quartier, ronds-points,... Nous les avons peints à l'écoline et au pastel à l'huile.
Le son de la ville
Nous avons démarré l'atelier par un travail d'écoute à partir du cd  les bruits de la ville et autres sons apportés par l'opérateur son qui anime l'atelier. Cela a permis aux jeunes de prendre conscience que les sons entendus sont situés dans un espace. S'il y a des sons à l'avant-plan, il y en a d'autres à l'arrière-plan. D'autres sons   viennent s'intercaler comme la sonnette d'un vélo, le chant d'un oiseau,.... Le son voyage aussi (relief du son, 3D, profondeur,...). Ensuite, les enfants munis du matériel d'enregistrement (mixette micro casque d'écoute, enregistreur) ont commencé à recréer un univers sonore par rapport au bruits de la ville. Ils ont fait des pas rapides ou lents sur place ou en avançant du bout de la pièce vers le micro, des pas enregistrés aussi sur le passage   de matériaux différents tels que gravier, plancher, plaque de plâtre, ...