Révoltés un peu ... Survoltés beaucoup ... Créatifs passionnément ... Citoyens à la folie
Créations
 
Grimoire
Le grimoire et les gargouilles (voir plus bas) s’inscrivent dans les multiples investigations que nous avons menées sur le Moyen-Age et qui nous ont conduites des fouilles de l’ancien Château de Boussu jusqu’à l’exposition Magie noire, magie blanche à Bruxelles, tout en faisant un petit détour par les gargouilles de la Cathédrale Sainte-Waudru à Mons. Cliquer sur les images pour agrandir
Réalisé en papier recyclé fait maison, le grimoire (1,80 m x 1,20 m) rassemble une douzaine de recettes de potions magiques de sorcières. Chaque recette a été créée individuellement avant d'être assemblée aux autres pour constituer le grimoire. Pour l'écriture, nous avons emloyé la technique de la calligraphie à la plume.
Comme dans les vieux manuscrits du moyen-âge, nous avons dessiné et peint une enluminure composée de signes et symbloles d' alphabets imaginaires. Au niveau de la peinture, les jeunes ont travaillé la technique de l'écoline et de l'acrylique.
Gargouilles
Les gargouilles qui ornent la Cathédrale Sainte-Waudru de Mons ont fortement fasciné les jeunes. Utilitaires pour l'évacuation des eaux de pluie, les gargouilles ont des têtes très inquiétantes au point de faire fuir les démons. Une vingtaine de gargouilles en polyéthylène (100/60cm) et en pierre silico-calcaire (60/30 cm) ont été façonnées. Différents matériaux de récupération, tels que plumes, coquillages et cailloux, ont été incrustés dans les gargouilles en frigolite. La supervision de l'atelier a été assurée les sculptrices Claudine Hildebert et Dominique Adam.
Toutes ces réalisations ont été exposées sur le site du Château de Boussu lors des Journées du Patrimoine. En plus de l’ancien site minier du Grand-Hornu où est implanté le Mac’s (Musée d’Arts Contemporains), Boussu possède deux édifices  de grande valeur patrimoniale tels que le site de l’ancien Château de Boussu et la Chapelle Funéraire des Seigneurs de Boussu en l’Eglise Saint-Géry. Construit par Jacques Du Broeucq, architecte du roi d’Espagne, le château était considéré au XVIème comme un édifice digne d’un roi. Charles-Quint, Philippe II et Louis XIV y séjournèrent. Détruit en 1944 par les allemands, il n’en reste plus grand-chose aujourd’hui. Néanmoins une équipe de passionnés sous la direction de l’historien Marcel Capouillez continue à mettre en lumière les vestiges et animer le site. Nous y avons régulièrement été accueillis.